Quels arts martiaux japonais répondre dans vos mots fléchés ? Dictionnaire, astuces et pièges

Quels arts martiaux japonais répondre dans vos mots fléchés ? Dictionnaire, astuces et pièges #

Vocabulaire des sports de combat japonais les plus courants en grilles #

Les jeux de lettres accordent une place de choix aux arts martiaux japonais. Les solutions attendues dans ces grilles varient très souvent selon le nombre de cases, mais certains termes reviennent quasi systématiquement. Voici, classés par longueur, les principaux mots rencontrés, leurs variantes et spécificités d’utilisation.

  • 2 lettres : bo. Utilisé pour désigner le bâton long, souvent associé au combat traditionnel d’Okinawa.
  • 3 lettres : sai. Armes tridents populaires dans le kobudo d’Okinawa, parfois proposées pour éviter une grille trop évidente.
  • 4 lettres : judo (voie de la souplesse) et budo (terme générique regroupant l’ensemble des arts martiaux nobles du Japon).
  • 5 lettres : kendo (voie du sabre, pratiquée avec armure et shinai), iaido (art du dégainé de sabre, privilégiant la précision du geste).
  • 6 lettres : karate (voie de la main vide, discipline olympique), aikido (voie de l’unification des énergies, célèbre pour ses projections et immobilisations fluides).
  • 7 lettres : jujitsu (art de la souplesse, ancêtre du judo, connu pour ses techniques de contrôle et de projection).
  • 8 lettres et plus : jiujitsu (autre transcription orthographique de jujitsu), ninjutsu (art du déplacement furtif et stratégies des ninjas), jujitsus (forme plurielle, rarement attendue), voire aïkido en version accentuée (12 lettres).

Chaque discipline suscite parfois plusieurs graphies pour une même réponse. Savoir repérer les variantes telles que jiujitsu et jujitsu ou détecter la version accentuée aïkido maximise les chances d’aboutir rapidement à la bonne solution, surtout lorsque la grille laisse peu de marge à l’erreur orthographique.

Différencier les disciplines japonaises : définitions et indices associés #

Saisir le sens précis de chaque art martial permet de lire entre les lignes des définitions parfois sibyllines proposées dans les mots fléchés. Voici une sélection des descriptions attendues pour les principales disciplines, avec leur signification littérale et les indices fréquemment utilisés :

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  • Judo : Voie de la souplesse, discipline olympique, très prisée pour les définitions mettant en avant projection ou kimono blanc.
  • Kendo : Voie du sabre, souvent relié à escrime japonaise, sabre en bambou, ou équipement d’armure.
  • Karaté : Main vide, cité lorsque l’indice précise coup de poing, kata, discipline olympique ou dojo.
  • Aïkido : Union des énergies, reconnu pour ses techniques de déséquilibre et de neutralisation, recherché avec les mots-clés harmonie ou projection circulaire.
  • Iaido : Art du sabre dégainé, convoqué dans les grilles lorsque l’indice évoque dégainé rapide ou katana.
  • Jujitsu ou Jiujitsu : Technique de la souplesse, solution courante pour combat sans arme, ancêtre du judo ou techniques de clé et de projection.
  • Ninjutsu : Technique des ninjas, réponse attendue lorsque la grille mentionne furtivité ou espion japonais.

Les définitions des jeux de lettres s’appuient sur la signification profonde ou littérale, comme budo (la voie du guerrier) ou kobudo (arts martiaux anciens d’Okinawa, au sens littéral ancienne voie du guerrier), ce qui autorise une variété d’indices. Ainsi, reconnaître les racines et la terminologie d’origine reste primordial pour orienter ses choix.

Pièges classiques et termes à éviter dans les mots fléchés sur les arts martiaux #

Les différences entre les arts martiaux orientaux sont parfois ténues, mais déterminantes dans le cadre des mots fléchés. Beaucoup de joueurs se laissent piéger par :

  • La confusion avec des disciplines coréennes ou chinoises : taekwondo (coréen) et kungfu (chinois), souvent proposés par erreur alors que l’indice exige une origine japonaise stricte.
  • Des faux amis orthographiques comme jiujitsu, qui peut être accepté en 8 lettres, mais pas systématiquement selon les grilles, ou encore des pluriels inattendus (jujitsus).
  • Des termes généralistes, tels que dojo (lieu d’entraînement), sensei (professeur), ou bujutsu (terme générique signifiant art martial), qui ne correspondent que rarement à une discipline précise recherchée.
  • Des arts traditionnels anciens ou régionaux parfois mentionnés, mais jamais attendus comme réponse principale (kyudo, shorinji).

Écarter les disciplines non japonaises et bien lire la contrainte de lettres constitue une sécurité supplémentaire. Surtout ne pas confondre taekwondo et karate ou encore kungfu et kendo, faute de quoi la grille restera incomplète.

Conseils pour repérer les réponses inhabituelles et gagner du temps #

Plusieurs astuces permettent d’identifier rapidement les solutions moins usitées ou de contourner les difficultés imposées par les grilles originales :

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  • En cas de grille avec 2 à 3 cases, privilégier bo ou sai, rarement proposés dans les dictionnaires généralistes mais très présents chez les cruciverbistes aguerris.
  • Pour des suites de cases inhabituelles, envisager systématiquement les transcriptions alternatives : jiujitsu pour 8 lettres, aïkido pour une version accentuée (souvent en 12 lettres), ou encore la forme plurielle jujitsus si l’indice est au pluriel.
  • Utiliser la description fournie par l’indice pour éliminer les termes trop larges (ex : sport de combat japonais) et se concentrer sur la discipline dont la traduction littérale correspond parfaitement. « Voie de la main vide » oriente vers karate, « voie du sabre » vers kendo.
  • Ne pas négliger les arts plus confidentiels ou les armes, comme sai ou bo surtout dans les petites grilles où les termes courts sont recherchés.

Gagner du temps suppose de maîtriser les solutions alternatives et d’oser vérifier plusieurs orthographes pour une même discipline. Les bases de données spécialisées de mots fléchés, souvent plus riches que les dictionnaires classiques, permettent une validation rapide.

Petite histoire : pourquoi les arts martiaux japonais sont si présents dans les jeux de lettres #

Les arts martiaux japonais occupent une place de choix dans la culture populaire française. Leur lexique, directement hérité du japonais, s’est imposé dans les dictionnaires de jeux de lettres au XXe siècle, à l’occasion de la généralisation du judo et du karaté sur le territoire national. Dès les années 1960, ces disciplines se structurent autour de fédérations reconnues, ce qui intègre des mots comme dojo, judogi, kata ou kiai dans le vocabulaire des sportifs comme des cruciverbistes.

  • Le mot judo est adopté dans le dictionnaire Larousse dès 1958, faisant suite à la fondation de la Fédération Française de Judo en 1946.
  • Le karate devient discipline olympique, accentuant sa visibilité dans le langage courant et dans la presse spécialisée.
  • Des films comme « Karaté Kid » ou les documentaires sur les samouraïs contribuent à la diffusion de termes comme kendo ou iaido au grand public.
  • La traduction littérale des termes japonais (ex : aikido pour harmonie de l’énergie) facilite leur usage ludique et mnémotechnique dans les jeux de lettres.

Cette omniprésence résulte d’une double influence : l’essor des arts martiaux dans le sport français et l’engouement pour la culture nippone depuis plus de cinquante ans. Nous avons observé que le vocabulaire martial japonais, désormais banalisé, continue d’enrichir années après années l’univers des mots fléchés, offrant ainsi des solutions à la fois exotiques et immédiatement compréhensibles aux amateurs de jeux de lettres.

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